Québec Français

Lu dans une étude sur l’emploi...

« L’offre et la demande en main-d’oeuvre sont soumises à des dynamiques interdépendantes. Non seulement une offre importante en travailleurs étrangers temporaires pourrait exercer une influence négative sur les salaires des travailleurs locaux, mais aussi avoir pour effet de freiner les investissements en technologies et machineries nécessaires à l’amélioration de la productivité du Québec » (p. 20).

« Premier véhicule d’entrée pour les travailleurs temporaires, le Programme de mobilité internationale (PMI) ne repose pas — dans la très grande majorité des cas — sur un mécanisme d’adéquation entre la sélection des travailleurs étrangers et des besoins spécifiques du marché du travail » (p. 26).

« l’octroi de permis postdiplôme repose en général sur le choix personnel des étudiants étrangers de prolonger leur séjour et non pas sur un mécanisme de triage effectué par des autorités en fonction des besoins du Québec » (p. 27).

« Face à la hausse de l’immigration temporaire et au ralentissement économique actuel [le chômage est maintenant à 6%], une analyse approfondie des politiques d’immigration temporaire et de leur incidence sur l’emploi s’avère donc nécessaire » (p. 30).

« L’augmentation du nombre d’immigrants temporaires modifie profondément la structure de l’immigration [...] au Québec. Cependant, cette transformation semble actuellement mal maîtrisée tant par Ottawa que par Québec. En effet, les programmes d’immigration temporaire ne sont pas suffisamment encadrés par des limites précises et font l’objet d’un suivi insuffisant, en partie en raison du manque de données détaillées et précises pour comprendre leur impact sur l’économie » (p. 31).

Au sujet du dernier commentaire : et si le flou et le manque de suivi faisait l’affaire du politique et de ses tinamis du Conseil du patronat du Québec? Source des citations.

#Québec #chômage #français #immigration