Les contradictions wokes
Un article fort intéressant a été publié dans Le Figaro au sujet de cette municipalité étasunienne avec un conseil municipal musulman. De façon simplifiée, l’article avance que les wokes, en raison d’un manque de culture (ou d’une culture acquise sur Instagram), sont fascinés par l’autre et par l’étranger au point de mépriser leur propre culture. Leur fascination pour l’autre et leur obsession à vouloir les défendre à tout prix leur permettrait de meubler le vide culturel (l’angoisse) qui organise leur vie. Mieux encore, leur fascination leur empêcherait de voir que dans bien des cas, cet étranger les méprise puisqu’il provient souvent de sociétés traditionnelles qui ne tolèrent pas l'idéologie woke.
L’article souligne aussi que pour les woke, les minorités (ethniques, idéologiques, etc.) auraient en commun une expérience toxique du système occidental. Or, tous ces gens — les juifs orthodoxes, les musulmans, les LGBT+, les minorités visibles, etc. — ont des valeurs et des intérêts parfois diamétralement opposés; ils n’ont rien en commun. Les wokes s’imaginent que les minorités sont solidaires entre elles quand dans les faits, au mieux, elles s’ignorent mutuellement. Le brouillard idéologique dans lequel ils se trouvent fait que les wokes sont déconnectés de la réalité. Et après, ils sont surpris de se sentir trahis quand un conseil municipal 100% musulman enlève le drapeau LGBT+ de leur hôtel de ville...
Je recommande cette lecture...