«Le Québec accro au cheap labor»
C’est le titre d’un article du journal La Presse paru il y a quelques temps. La journaliste insiste sur un point fondamental:
« Si [nos] entreprises avaient moins accès à cette économie parallèle [la main-d’œuvre immigrante temporaire], elles seraient bien forcées d’investir dans leur modernisation, en procédant par exemple à l’automatisation de leurs chaînes de production. Alors peut-être que le Québec deviendrait moins accro à ce qu’il faut bien appeler une sorte de cheap labor organisé » (source).
Il est temps de forcer nos entreprises à entrer dans le XXIe siècle, car autrement elles seront irrémédiablement déclassées par les compagnies étrangères (étasuniennes et ontariennes!) qui se robotisent. En ayant accès à de la main-d'oeuvre à rabais, nos entreprises ne son pas encouragés à innover (baisse de productivité).
Le gouvernement doit faire preuve de courage et être sourd à ces petits entrepreneurs sans fierté nationale qui cherchent uniquement le petit profit à court terme.